Tourisme Responsable
Depuis de nombreuses années, nous nous sommes engagés à réduire les impacts négatifs de notre activité sur l'environnement et d'appuyer les communautés avec lesquelles nous travaillons. Cette conviction est née d'une conscience collective des dirigeants, de nos agents au bureau et de nos équipes sur le terrain. Au fil des années, nous avons mis en place des actions concrètes intégrant les principes du développement durable dans la production et la réalisation de nos activités touristiques. Nous avons le plaisir de vous les présenter ici, dans un esprit de partage.
L'humain au cœur de nos préoccupations
La valorisation de nos ressources humaines est l'une de nos priorités. Nous portons une attention particulière à nos équipes en veillant à leur bien-être au travail. Tous nos collaborateurs sont légalement enregistrés et disposent d'un contrat de travail à long terme. Pour les guides en particulier, lors de nos circuits, ils disposent d'une indemnité journalière satisfaisante pour manger sainement et dormir dignement dans des chambres individuelles.
Dans l'organisation de nos voyages, nous mettons en avant les rencontres immersives avec des artistes peintres, des photographes, des jeunes entrepreneurs sociaux ou autres qui valorisent la culture et la tradition malgache. Nous y promouvons également les initiatives innovantes et engagées faisant parler de Madagascar différemment. Nous sommes convaincus que le voyage est un formidable vecteur de transmission de messages de solidarité et d'amitié entre les peuples.
Dans notre lodge situé dans les Tsingy de l'Ankarana, nous avons privilégié le recrutement local, 95 % des ressources humaines habitent dans les villages environnant le lodge comme Antsaravibe, Ampotsehy, Ambatomitsangana ou Andranomiditra. Nous nous sommes donnés comme mission de valoriser la main-d'œuvre locale et de la former afin de participer au développement social et économique des communautés riveraines du lodge.
La sensibilisation de notre équipe à nos engagements est également vitale pour nous. C'est pourquoi nous avons conçu un "Code de conduite" pour nos guides qui inclut tous les comportements et réflexes à adopter afin qu’ils exercent leur métier avec une approche éthique.
Nos autres actions : Les petits ruisseaux font les grandes rivières
Réduction de plastique
En 2019, nous avons lancé le challenge 0 plastique dans le but de limiter et de réduire à moyen terme la consommation d'eau en bouteille plastique cachetée. Nous mettons à disposition de nos voyageurs de l'eau traitée ou stockée dans des bonbonnes de 20 litres. Chaque voyageur dispose d'une gourde personnelle et peut s'approvisionner à volonté dans les fontaines mises à disposition dans chaque voiture. Au sein de notre lodge, Iharana Bush Camp, nous avons installé des osmoseurs fonctionnant avec des cartouches de charbon qui permettent de purifier l'eau et d'éliminer toutes les bactéries au nanomètre près. Ainsi, nous obtenons de l'eau potable sans avoir recours à l'eau en bouteille plastique. Nous avons également remplacé tous les accessoires en plastique que nous utilisions au quotidien par des matériaux locaux et biodégradables.
Achat en circuit court et priorité aux produits Made in Madagascar
Pour nos pique-niques et bivouacs, nous nous approvisionnons exclusivement en circuit court et nous donnons systématiquement la priorité aux produits Made in Madagascar. Cette même politique s'applique également dans notre lodge, Iharana Bush Camp.
Prestations "Low Waste"
Tous les ustensiles et accessoires utilisés lors de nos bivouacs ou pique-niques sont lavables, réutilisables et, dans la mesure du possible, produits et achetés à Madagascar.
Financement de micro-projets communautaires
Enfin, nous sommes fiers de soutenir la communauté villageoise locale à Iharana Bush Camp, en reversant une partie des revenus de la réserve privée pour financer des micro-projets. À partir de 2022, nous avons également mis en place une taxe écologique (eco-fees) qui permet d’augmenter le montant de nos contributions reversées à la population locale.
Code de bonne conduite des guides
Parce que la nature constitue pour le guide son lieu de travail principal, et que la population locale est pour lui un allié incontournable dans la réalisation de son métier, il est vital que le guide contribue à leur protection, à leur conservation et à leur mise en valeur : pour la pérennité de son métier et de la richesse naturelle et culturelle de son pays. Ce code de bonne conduite servira d’outils pour respecter cet engagement.
1. L’observation des animaux
2. Le respect des réglementations des parcs
Je respecte à la lettre la réglementation mise en place par les gestionnaires de parcs et réserves, et la fait respecter par mes clients.
3. La gestion des déchets
Je ne laisse rien trainer dernière moi, en bivouac et/ ou en pique nique. Tout sera classé dans le sac poubelle que je remettrai ensuite dans un bac à ordure public. J’incite mes clients à rapatrier en France les déchets non recyclables sur place (pile, bombes aérosols, plastique). Je sensibilise mes clients afin qu’ils conservent leurs déchets et les ramènent avec eux jusqu’au véhicule.
4. Le guide et son 4x4
Je suis conscient que le 4x4 ou le bus constitue un moyen de transport polluant (un 4x4 consomme 40 % de carburant de plus, et rejette donc plus de CO2). Je limite donc ces impacts au strict minimum en faisant attention aux points suivants :
✔Je maitrise ma conduite et limite ma vitesse : instaurer de la douceur dans sa conduite est un vrai plaisir : anticiper sur les ralentissements, profiter de l’inertie du véhicule.
*** une voiture qui consomme 10 l / 100 en roulant à 120 km / H passe à 12 l / 100 et l’augmentation de CO2 va de pair, avec plus de risque d’accident.
✔Je fais bon usage de la climatisation : sur une route goudronnée et sur une piste roulante non poussiéreuse, même avec un T° extérieur de 35°, je laisse les fenêtres ouvertes et laissent mes clients profiter de la ventilation artificielle qui est plus agréable qu’une climatisation.
5. L’eau est une denrée rare
Je l’utilise avec modération pour les toilettes et cuissons durant les bivouacs. Depuis Sakaraha jusque dans l’Androy, l’exemple est concret, l’eau se fait rare ...voir pas du tout sur une grande période de l’année. Je fais ma lessive et ma vaisselle loin des points d’eau, vu qu’à Madagascar les détergents ou savons biodégradables ne sont pas encore d’actualité.
6. Les souvenirs de voyage
Je bannis totalement de mes programmes les marchés à coquillages et à coraux, les objets provenant d’animaux ou de plantes (carapaces de tortues, coquillages, coraux et bois rare) menacent directement certaines espèces.
7. La distribution des dons
Je n’encourage en aucun cas, les dons spontanés des touristes pour les locaux : Question complexe, les dons d’argents ou autres d’une façon spontanée peuvent créer des dépendances et des effets secondaires nuisibles, ainsi j’encourage mes clients à une distribution intelligente des dons. (ONG / Orphelinat), je priorise en premier lieu les organisations avec qui OA est partenaire.
8. Le tourisme sexuel
Je condamne les actes de tourismes sexuels et surtout le tourisme sexuel impliquant les enfants : Je ne servirai ni d’intermédiaire, ni de fournisseur de plaisir charnelle à mes clients.
Ceci n’est pas mon métier. Je n’encourage aucun acte ni discussion favorisant ces actions perverses.
9. La sensibilisation
10. La documentation
Je m’informe sans cesse sur la protection de l’environnement naturel et l’environnement humain : Vive la curiosité ! Ceci me permet d’approfondir mes connaissances, de mieux comprendre les enjeux de mes actions et surtout de bien argumenter mes propos sur le sujet.
